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Bioremédiation / Phytoremédiation

ABDELLY, Chedly (2007) Bioremédiation / Phytoremédiation. [Teaching Resource] (Submitted)

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    Abstract

    Parallèlement à la biodégradation, qui est un procédé biologique qui fait appel aux microorganismes pour éliminer les polluants organiques, l’utilisation des plantes pour l’accumulation des produits toxiques est une approche qui prend de l’importance. En effet,une flore spontanée et tolérante s’installe toujours sur des sites miniers, des friches industrielles et des terrains contaminés par des hydrocarbures que par des métaux lourds. Pour ces derniers, il existe de nombreux bioindicateurs utilisés en prospection minière, comme les plantes hyperaccumulatrices. Ces plantes peuvent absorber des quantités élevées de contaminants par leurs racines. C’est à partir de ce constat que depuis quelques années, se sont développées des méthodes de dépollution utilisant les potentialités particulières vis-à-vis des polluants. Les plantes peuvent agir sur les composés minéraux ou organiques de plusieurs façons, et ces modes vont être à l’origine de l’usage que l’on peut faire des plantes en fonction des objectifs à atteindre et de la nature de polluant. On distingue ainsi la phytoextraction (la plante extrait le polluant du sol et le concentre dans ses tissus), la phytostabilisation (le chevelu racinaire de la plante bloque les polluants dans le sol et empêche leur migration vers la nappe phréatique), et la phytodégradation (les plantes et leur rhizosphère dégradent les molécules organiques présentes dans le sol en composés plus simples. Les performances de la phytoremédiation ou plus particulièrement la phytoextraction dépendent des limites des plantes utilisées et plusieurs obstacles s’opposent encore à son développement : (1) faible production de biomasse et croissance lente, (2) concentration des métaux dans les racines au lieu de la partie aérienne, (3) transfert des contaminants dans la chaîne alimentaire par les animaux et les insectes, et (4) temps requis pour l’absorption des contaminants d’un site et qui demande plusieurs cycles de culture. Il faudrait donc combiner les avantages respectifs des différentes plantes capable de bioremédiation. Les techniques de sélection classique et la biotechnologie sont donc des outils indispensables pour améliorer des caractères comme la concentration des métaux dans les tissus aériens, la production de biomasse, la morphologie de la plante, le développement du système racinaire et l’adaptation au climat.

    Type du document: Teaching Resource
    Sujets: Cours > Sciences fondamentales
    Divisions: UNSPECIFIED
    Déposé par: Editeur UVT
    Date de dépôt: 07 Feb 2011 11:34
    Dernière modification: 07 Feb 2011 11:34
    URI: http://pf-mh.uvt.rnu.tn/id/eprint/33

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