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Techniques audiovisuelles

MAKLOUF, Hmida and TAYACHI, M. (2006) Techniques audiovisuelles. Université Virtuelle de Tunis. (Submitted)

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    Abstract

    Dans le mot audiovisuel, on trouve le mot audio et visuel qui vient du mot video. Le mot "vidéo" vient du latin : "je vois" et le mot "audio" vient également du latin : "j'entends". La vidéo est un support électronique. Le principe du balayage électronique est connu depuis 1930. Audio et vidéo concernent les techniques de traitement des sons et des images, par des procédés électroniques. L'audiovisuel englobe tout ce qui concerne le son et l'image, y compris le cinéma et les diaporamas. Par traitement (au sens large) des sons et/ou des images, il faut comprendre l'ensemble des processus suivants : La saisie, par microphone et/ou caméra, de sons et/ou d'images réels et leur transformation en signal audio et/ou vidéo, de type analogique ou numérique. Ces signaux peuvent être facilement amplifiés, corrigés, enregistrés, transmis à distance. Le traitement artistique des signaux, c'est-à-dire leur modification volontaire (filtrages, mélanges, trucages divers), dans le dessein d'obtenir des sons et/ou des images différents de ceux d'origine et plus conformes à l'effet recherché. Ce traitement, qui peut se faire par des procédés analogiques ou numériques, est de plus en plus assisté par ordinateur. Le traitement technique des signaux (transformations par modulation, compression, préaccentuation, codages divers) destiné à faciliter leur transmission ou leur enregistrement avec le minimum de dégradation et le maximum d'efficacité possible. Certains codages ont pour but d'assurer la confidentialité du message, ou de permettre un accès sélectif payant. L'enregistrement des signaux et les techniques associées : montage des enregistrements, conservation des originaux, restauration de documents anciens dégradés, duplication et commercialisation de copies. La création artificielle, grâce uniquement à l'électronique, de signaux audio et vidéo ; il n'y a donc reproduction ni de sons ni d'images réelles. Le dessin animé en est un exemple, et l'ordinateur permet aujourd'hui des synthèses qui simulent de manière presque parfaite la réalité. La diffusion des signaux ou des programmes par voie hertzienne (émetteurs terrestres ou satellites), par supports enregistrés ou par liaisons câblées (télédistribution, accès interactif à des banques de données). La réception des signaux et leur traitement (démodulation, désaccentuation, décodage, etc.) permettant de reconstituer le signal de départ. La restitution finale de sons par haut-parleurs, ou d'images sur écran, sur papier, et même sous forme de moulages en trois dimensions. Les applications de ces techniques se sont d'abord portées vers l'information et le divertissement, puis vers l'enseignement, la publicité, l'industrie (aide à la conception, C.A.O. ; à la fabrication, F.A.O. ; au dessin, D.A.O. ; à la maintenance, M.A.O. ; etc.), enfin vers la médecine (aide au diagnostic et au traitement) grâce à l'imagerie médicale, notamment. Toutes ces techniques reposent pour l'essentiel sur des découvertes et travaux datant de plus d'un siècle : travaux de Coulomb vers 1785, Fourier vers 1810, Ampère en 1820, Faraday en 1830, Maxwell en 1864, Hertz en 1887, etc. Deux découvertes récentes ont considérablement favorisé et simplifié le développement de l'électronique, et par là même ses applications audiovisuelles et informatiques : le transistor en 1948 et le laser en 1958. Les grandes lignes de cette évolution peuvent se résumer comme suit : Au cours des années 1920 à 1940, le disque 78 tours, le cinéma noir et blanc (muet puis parlant) et la radiodiffusion sonore ouvrent la voie de ce que l'on appellera plus tard l'audiovisuel. L'électronique est à base de lampes, donc très rudimentaire. Les années 1950 à 1970 voient se développer le disque microsillon, le cinéma et la photo en couleurs, la radiodiffusion sonore en modulation de fréquence monophonique puis stéréophonique, la télévision en noir et blanc puis en couleurs, et la bande magnétique audio en bobines puis en cassettes. Le transistor permet de développer des appareils autonomes à piles. Les années 1970 à 1980 sonnent le glas du cinéma d'amateur sur film (16 mm, 8 mm et super-8), définitivement remplacé par le magnétoscope. Le circuit intégré permet de réaliser économiquement des dispositifs complexes : c'est le début de l'informatique grand public. Les années 1980 à 1990 sont surtout marquées par la télévision par satellites, le développement des techniques audionumériques avec le disque compact (CD en abrégé), et la miniaturisation des caméras et magnétoscopes désormais fusionnés dans le camescope. Les années 1990 s'orientent vers une diversification des formats numériques audio sur disques et bandes magnétiques, et une extension du format CD à l'image (CD vidéo, CD photo) et aux informations de toutes sortes (CD-ROM, CD-I). Les techniques de compression de données permettent de réduire la taille des supports ou d'augmenter les durées, donc de réduire les coûts. Les disques magnéto-optiques offrent le double avantage d'être compatibles avec les formats CD tout en étant effaçables et réenregistrables à volonté. La télévision à haute définition fait l'objet d'une bataille entre systèmes concurrents. La radiodiffusion et la télévision numériques font l'objet de recherches. L'extension du codage numérique au domaine de l'image permet d'utiliser les mémoires d'ordinateurs pour toutes sortes d'applications, en particulier audiovisuelles. Des logiciels spécialisés permettent de pratiquer la plupart des traitements dans d'excellentes conditions. Désormais, on peut associer l'ordinateur à des analyseurs d'images, des micros ou des caméras, des mémoires, des imprimantes, des modulateurs de transmission, des écrans, des haut-parleurs, etc., sans oublier les logiciels et les liaisons avec des banques de données. Ainsi secondé, il devient appareil de saisie de l'information, enregistreur, machine de traitement, machine de création ou d'aide à la création, appareil de diffusion de tous messages, audiovisuels et autres, en bref : machine à communiquer. Les supports traditionnels (papier, disque, bande) peuvent être remplacés par un support unique et universel, la mémoire de l'ordinateur, ce que tente d'exprimer le vocable « multimédia ». Le seul facteur de limitation à ces techniques réside pour le moment dans l'énorme capacité de mémoire exigée par les image.

    Type du document: Book
    Sujets: Cours > Sciences fondamentales
    Divisions: UNSPECIFIED
    Déposé par: Editeur UVT
    Date de dépôt: 03 Jun 2011 13:43
    Dernière modification: 03 Jun 2011 13:43
    URI: http://pf-mh.uvt.rnu.tn/id/eprint/443

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